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1er février

92% de consommateurs satisfaits de l'eau en Haute-Loire…


Pour plus de 92 % des consommateurs l’eau est de très bonne qualité en Haute-Loire. C’est ce que révèle l’étude publiée par l’UFC-Que Choisir de Haute-Loire. L’association de défense des consommateurs a passé au peigne fin les réseaux de distribution des communes du département, pour la totalité des 50 critères réglementaires…

À l’occasion du lancement de sa nouvelle carte interactive sur la qualité de l’eau potable en France, l’UFC-Que Choisir de Haute-Loire publie aujourd’hui une étude montrant que près de 92% des altiligériens peuvent boire l’eau du robinet en toute confiance. Certains d’entre eux reçoivent en revanche une eau polluée notamment par des bactéries, des pesticides, ou la présence de cuivre. Plusieurs réseaux ne seraient pas conformes. En effet, sur la base des résultats officiels du Ministère de la Santé, l’UFC-Que Choisir Haute-Loire a passé au peigne fin les réseaux de distribution des communes du département, pour la totalité des 50 critères réglementaires.

Revue des principales pollutions rencontrées :

Les composants toxiques des canalisations : des analyses réalisées dans les logements ou à certains points localisés des réseaux de distribution font apparaitre la présence de cuivre, rediffusé par des canalisations vétustes, abîmées. Mais ces pollutions restent mal mesurées car du fait d’un très faible nombre de prélèvements, ces analyses isolées ne permettent pas de connaître l’exposition réelle des consommateurs. Une alerte a été déclenchée sur les composants toxiques des canalisations : des analyses réalisées dans les logements ou à certains points localisés des réseaux de distribution font apparaitre la présence de cuivre, diffusé par des canalisations vétustes, abîmées. Mais ces pollutions restent mal mesurées car du fait d’un très faible nombre de prélèvements, ces analyses isolées ne permettent pas de connaître l’exposition réelle des consommateurs.

Gare à une qualité de l’eau en trompe l’oeil :

Si l’eau des consommateurs échappe aux pesticides par exemple, ce n’est pas parce que l’agriculture aurait amendé ses pratiques, mais parce que l’eau subit de coûteux traitements de dépollution. Or, en France, 87% de cette dépollution est financée par les consommateurs contre seulement 6% par les agriculteurs1, en application de l’inadmissible principe du « polluépayeur » ! Pour les canalisations, si beaucoup de réseaux de distribution échappent à la sanction d’une non-conformité en plomb ou en chlorure de vinyle, c’est souvent à la faveur d’analyses en trop faible nombre, voire inexistantes. Au vu de ces éléments, et alors qu’un consommateur sur deux déclare consommer de l’eau en bouteille quotidiennement et que les industriels entendent faire croître ce marché, l’UFC-Que Choisir de Haute-Loire appelle les Altiligériens à préférer l’eau du robinet, plus économique et écologique, et à accéder librement à la carte interactive et synthétique de la qualité de leur eau potable sur www.quechoisir.org Par ailleurs, soucieuse de préserver cette ressource si précieuse, l’Association demande aux Pouvoirs Publics (parlementaires, agences de l’eau) une réforme en profondeur de la politique agricole de l’eau avec une véritable mise en œuvre du principe « pollueur – payeur » dans le calcul des redevances de l’eau, au moyen d’une augmentation de la taxation des pesticides et des engrais azotés et par un soutien financier aux agricultures biologiques et intégrées. Egalement un audit national des composants toxiques des canalisations pour estimer le niveau d’exposition des consommateurs.

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