Plusieurs syndicats réclament toujours l'assouplissement du décret instituant la nouvelle semaine scolaire dans le primaire, ou son abandon. Pour se faire entendre, ils ont invités les personnels enseignants et territoriaux sont invités à faire grève et à manifester dans les rues du Puy-en-Velay, dans le cadre d’une journée d’action nationale, mais ils étaient beaucoup moins nombreux que le 14 novembre dernier …
Trois mois après sa mise en oeuvre dans 17% des communes (les autres attendent la rentrée 2014), la réforme destinée à mieux répartir les cours pour lutter contre l'échec scolaire, reste contestée. Les personnels enseignants et territoriaux ont été invités à faire grève jeudi, à l'appel de FO, de la CGT, de Sud, de la FSU, et du SNUIPP43. Ils ont manifesté leur mécontentement dans les rues du Puy pour réclamer la suspension de la réforme sur les rythmes scolaires. C'est la deuxième journée de mobilisation en moins d'un mois, mais celle-ci a été beaucoup moins suivie au Puy-en-Velay (une centaine de manifestants). Quoiqu'il en soit, les syndicats estiment ne pas avoir été entendus par le ministre Vincent Peillon, et ils se disent prêts à durcir le mouvement " Ca va impacter lourdement le financement des petites communes. Un maire m'a indiqué dernièrement qu'il allait devoir arrêter un projet de construction pour financer des activités périscolaires. Ca impacte la santé des enfants, et elle contribue à une inégalité sur le territoire ", selon Roland Thonnat, secrétaire FO 43 " Si jamais le ministre n'entend pas nos revendications, le mouvement va devenir beaucoup plus généralisé, car d'autres problèmes arrivent comme la remise en cause des règles statutaires du travail des enseignants du premier et second degré, la question des salaires, sur les postes de remplaçants. Nous sommes en train de travailler sur l'organisation d'une grève interprofessionnelle, car la situation qui se dégrade ne concerne pas uniquement les enseignants ". Il faut rappeler que seules 13 communes de Haute-Loire appliquent la réforme depuis la rentrée scolaire. Pour les syndicats, la réforme des rythmes scolaires entraîne une inégalité de traitement des élèves et des personnels selon les écoles, une attaque contre les garanties statutaires, et les conditions de travail des enseignants et des personnels territoriaux, ils veulent qu'elle soit réécrite sur la base des revendications syndicales.