Une journée d’action a été organisée mercredi dans toutes les usines Michelin de France, à l’appel de la coordination CGT. Au cœur des revendications, l'ouverture de négociations sur les salaires, dans le cadre d'une réunion qui se tiendra à Paris le 18 décembre. Le syndicat réclame une augmentation de 350 € par mois. En attendant, l'usine de Blavozy sera fermée du 23 au 31 décembre...
Des rassemblements ont été organisés mercredi devant chaque site Michelin de France. Au cœur des revendications de la CGT, l'ouverture de négociations sur les salaires, dans le cadre d'une réunion qui se tiendra à Paris le 18 décembre. Le syndicat réclame une augmentation de 350 € par mois. A l'usine Michelin de Blavozy, l'activité est en baisse de 30%, elle fait partie de celles qui vont faire appel à des mesures de chômage partiel, elle sera fermée du 23 au 31 décembre prochains. La direction évoque la baisse des commandes pour justifier les jours chômés, elle ne devrait pas pour autant renoncer aux 50 millions d'euros d'investissements prévus sur le site, des investissements qui permettraient de créer 90 emplois d'ici 2019. De leurs côtés, les représentants syndicaux restent sceptiques, pour eux, la situation de l'usine est loin d'être réjouissante. Ils pointent du doigt de nombre de jours chômés, et celui concernant les jours de repos imposés. Ils demandent à la direction de s'engager sur l'avenir et la pérennité de l'usine de Blavozy. A Clermont-Ferrand, où des débrayages ont été effectués, une motion a été remise à la direction du manufacturier de pneumatiques.
