Réforme des retraites : Forte mobilisation au Puy-en-Velay...
Les appels à manifester lancés par la CGT, FO, la FSU, Solidaires, la CFTC, le réseau lycéen et les gilets jaunes contre la réforme des retraites voulue par le gouvernement, ont été entendus au Puy-en-Velay. Environ 5.000 personnes ont manifesté jeudi dans les rues de la ville pour exiger le retrait de la réforme Delevoye-Macron qu’elles jugent injustes…
Pour la CGT, FO, la FSU, Solidaires, la CFTC, le réseau lycéen et les gilets jaunes la réforme des retraites est injuste, et contribue à détricoter les acquis sociaux. C’est le message a été lancé lors de la manifestation qui a rassemblé près de jeudi, dans les rues du Puy-en-Velay, dans le cadre de la journée d’action nationale. Elles sont contre la mise en place du régime unique par points que veut mettre en place le gouvernement : c’est « Une incertitude de plus sur l’avenir avec la précarité et le réchauffement climatique » pour le réseau lycéen, « Une attaque de plus contre les conquêtes de 1945 qui touchera même les retraités » pour les gilets jaunes, « La remise en cause du Code des pensions des fonctionnaires avec des pertes pouvant aller à 1000 € » pour la FSU qui estime que les femmes seront les premières touchées par les bas salaires, et les carrières heurtées par le temps partiel ou encore les congés parentaux. Pour les syndicats, et notamment pour FO « Les vrais privilégiés ce sont les actionnaires du CAC 40, pas les salariés des régimes spéciaux. C’est tout le monde, public et privé, qui sera perdant ». Pour la CGT « C’est une réforme systémique qui permettra au gouvernement à tout moment de baisser la valeur du point, donc celle des retraites ou de reculer l’âge de départ y compris dans le privé. On ne doit pas laisser passer ». Le mouvement a été suivi dans les secteurs professionnels, dans la plasturgie, dans l’enseignement, au Centre Hospitalier Emile Roux et à l’Hôpital Sainte Marie, chez Michelin, dans les organismes de Sécurité Sociale…La journée d’action nationale de ce jeudi 5 décembre va en appeler d’autres, car les syndicats n’écartent pas une paralysie de l’économie nationale pour obtenir gain de cause : le retour à la retraite à 60 ans à taux plein.
