RD 150 : L'inauguration d'une déviation très attendue...
Le président du Conseil général Gérard Roche et le président du Conseil régional d'Auvergne René Souchon, se sont retrouvés mercredi après-midi sur une portion de la RD150 pour l'inauguration des travaux engagés au niveau de la déviation de Saint-Germain Laprade. Ils seront achevés en 2013, et ils coûteront la coquette somme de 14 millions d'euros...
Le Département a bien sûr mis la main à la poche pour financer les travaux, la Région également à hauteur d'un peu plus de trois millions d'euros. Le projet a été validé à l'issue d'une étroite collaboration avec les communes de Brives-Charensac, Saint-Germain Laprade, et Saint-Pierre Eynac, il va permettre de renvoyer sur la RN88 une partie du trafic provenant du quart Sud Est du département, et d'améliorer de ce fait les conditions de circulation dans la commune de Brives-Charensac. Il intègre enfin, une déviation du bourg de Saint-Germain Laprade. Il faut rappeler qu'à ce jour, près de 20 000 véhicules traversent le pont de Galard à Brives-Charensac, on en comptabilise 2500 sur la commune de Saint-Germain Laprade.
La mise en oeuvre des chaussées a nécessité 33 000 tonnes de graves non traitées, 4 900 tonnes de graves bitume, et 3 600 tonnes d'enrobés. A l'automne prochain, des plantations, ainsi que l'engazonnement des talus seront réalisés afin de favoriser l'insertion paysagère. Restera à réaliser les travaux entre Mandarou et le futur giratoire au Nord Ouest de Noustoulet, ainsi que les deux branches permettant de relier la RD150 au Nord en direction de Saint-Julien Chapteuil, et au Sud en direction de Moulin Neuf " C'est un nouveau traçé structurant qui sera bénéfique pour les agglomérations de Saint-Germain Laprade et Brives-Charensac, il va permettre de régler les problèmes de circulation, et il sera bénéfique au développement des communes avoisinantes. Sans l'aide de la Région nous n'aurions pas pu engager ces travaux " a déclaré Gérard Roche lors des discours qui ont suivis l'inauguration, il a précisé également que l'ancienne route serait propice à la circulation des vélos. De son côté René Souchon a précisé que la Région essayait d'accompagner au mieux les territoires, mais que l'on arrivait au bout d'un cycle, et qu'il serait difficile de débloquer de telles aides financières à l'avenir pour des projets comme celui-ci, car la Région elle aussi souffre de problèmes financiers " Le projet que nous avons accompagné est le symbôle du partenariat que nous avons avec le Conseil général de Haute-Loire. Nous arrivons aujourd'hui au bout d'un cycle, et nous attendons une vraie réforme territoriale qui permette aux collectivités d'avoir des ressources ".