Le député Jean-Pierre Vigier a décidé de monter au créneau pour alerter les pouvoirs publics sur la situation que vivent actuellement les agriculteurs, et notamment ceux de la Haute-Loire. Ils doivent faire face à une baisse des prix du lait, de la viande, mais aussi du blé, et parrallèlement à celà leurs charges restent particulièrement élevées. Il attend une réaction du Gouvernement, et demande la tenue d'un grand débat national...
La situation des agriculteurs est plus que tendue. Les prix poursuivent leur chute et ne couvrent pas les coûts de production : sur la dernière année, le prix du lait payé au producteur est en recul de 13% ; le prix de la viande baisse avec une diminution record pour la viande de porc à hauteur de 17,6% ; le prix du blé est en repli de 14% notamment. Les charges restent élevées. La guerre des prix de la grande distribution pénalise les prix à la production. La trésorerie des agriculteurs vire au rouge. Le député Jean-Pierre Vigier tire la sonnette d'alarme, et dénonce aussi un mal français : les normes et règlementations beaucoup trop nombreuses " Elles mettent à mal les résultats des exploitants agricoles et leur capacité d’entreprendre ". Le député dénonce un deuxième mal français " Notre droit fait encore plus que ce que le droit européen demande ; des obligations plus contraignantes sont introduites ". Jean-Pierre Vigier appelle à une réaction urgente du Gouvernement. Après la demande d’un ministère de la ruralité, il souhaite que la demande d’un grand débat national sur l’agriculture soit entendue " Cela afin qu’une nouvelle politique des prix soit mise en place et que les producteurs ne soient plus la variable d’ajustement ; cela afin de promouvoir l’origine France qui permettra de donner un nouvel avenir aux produits français soumis à des contraintes qui pénalisent les coûts de production ; cela afin d’établir une stratégie d’investissement de l’Etat en faveur de la modernisation et l’innovation dans les exploitations agricoles. Le monde agricole a besoin de considération et d’actions, c’est urgent ".