La CGT, FO, la CFTC, CFE-CGC, Solidaires et la FSU, mais aussi les étudiants et les lycéens, sont très remontés contre le futur projet de loi : ils le qualifient de "régression sociale". Tous ont eu l'occasion de manifester ce mardi en France, pour afficher leur mécontentement. Au Puy-en-Velay également, la grogne s'est faite entendre lors d'un rassemblement devant les grilles de la préfecture, avant de défiler dans les rues du centre-ville en scandant des slogans hostiles au projet de loi...
8 Français sur 10 se disent opposés à la réforme du code du Travail. Sondage Elabe publié cette semaine dans Les Echos. La pétition " Loi travail non merci !" a franchi la barre du million de signataires ! Fort de ce résultat, la CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, Solidaires et FSU ont appelé à la manifestation ce mardi dans plusieurs villes en France, dont le Puy-en-Velay où un rassemblement a été organisé devant les grilles de la préfecture, avant de défiler dans les rues du centre-ville. La mobilisation était au rendez-vous, comme dans beaucoup d'autres villes en France " C'est un bouleversement de la hiérarchie des normes et du principe de faveur : les accords d'entreprise pourront déroger aux dispositions du Code du Travail et des Garanties Collectives à l'avantage du patron ", pouvait-on lire dans un tract de l'intersyndicale. Pour les responsables syndicaux " S'attaquer au Code du Travail, c'est créer plus de chômage ! ". Pas question par exemple qu'un salarié puisse être licencié s'il refuse un changement dans son contrat de travail, ou qu'un patron ait la possibilité de baisser les salaires et de changer le temps de travail. Difficile à digérer également la modulation du travail avec la possibilité de passer de 10h à 12 heures de travail par jour, et de 35 heures à 46 heures de travail par semaine. Pour se faire entendre, ils ont décidé de maintenir la pression, et de redescendre dans la rue le 31 mars prochain.