La séance publique annuelle du Conseil d'administration de la CPAM a eu lieu mercredi à la Maison de la Providence au Puy-en-Velay. Une conférence-débat a permis de mettre l'accent sur les accidents vasculaires cérébraux, les différents intervenants ont évoqué les facteurs de risques, les signes avant-coureurs, la prise en charge et les conséquences liés à l'AVC.
Un AVC est une perte soudaine de la fonction du cerveau, il est provoqué par un arrêt brutal de la circulation sanguine à l'intérieur du cerveau. La cause principale de l'AVC est une accumulation de dépôts de cholesterol sur les parois des artères. Dans certains cas, un fragment de plaque peut aussi se détacher et aller obstruer une des artères cérébrales. Chaque année 150 000 personnes sont victimes d'un AVC en France, c'est la 3è cause de décès dans la Région Auvergne, après les cancers et les maladies cardiovasculaires. 1 personne sur 4 a moins de 65 ans, et chaque année 10 à 15 000 pesrones actives de moins de 45 ans sont victimes d'un AVC. Après un AVC, 1 personne sur 5 décède dans le mois qui suit. Les 3/4 des survivants conservent des séquelles et 1/3 deviennent dépendantes au quotidien.
Des préconisations ont été données pour prévenir la survenue des accidents vasculaires cérébraux, et pour venir en aide à ceux qui en sont victimes. Il faut agir dans les trois heures suivant l'AVC pour éviter la survenue des graves séquelles. Il faut appeler immédiatement le 15, allonger la victime dans l'attente des secours et l'a mettre en position latérale de sécurité en cas de petre de connaissance. Les signes de l'accident vasculaire cérébral sont nombreux mais ne sont pas toujours faciles à identifier, les plus fréquents sont la paralysie d'un membre, de la moitié du corps ou du visage, la maladresse inhabituelle de la main, ou bien encore la diminution de la sensibilité, la difficulté à parler, la perte soudaine d'équilibre, le mal de tête intense et les problèmes de vision. Aux côtés des représentants de la CPAM, étaient présents des médecins, des orthophonistes, des masseurs-kinésithérapeutes, mais aussi des neurochirurgiens, des neurologues et cardiologues du CHU de Clermont-Ferrand et du Centre hospitalier Emile-Roux, au Puy-en-Velay.