La carte scolaire telle qu'elle est définie aujourd'hui suscite la colère des enseignants du 1er et du 2 second degré, ils se sont d'ailleurs fait entendre lors du rassemblement organisé mardi par les syndicats, devant l'Inspection Académique, au Puy-en-Velay, au moment ou se réunissait le comité technique paritaire départemental. En ligne de mire, notamment, la suppression de 31 postes et classes dans le département à la rentrée prochaine dans le 1er degré, la suppression de 21 postes dans les collèges et lycées, et la décision de ne prévoir aucune ouverture ferme. Pour les représentants syndicaux, FNEC FP FO, FSU, SE UNSA, SUD Éducation, CGT Education c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Pour eux, toutes ces mesures découlent des 16 000 suppressions de postes prévus à l'échelon national. Ils ont rappelé que près de 50 emplois avaient été supprimés sur trois ans, dont 205 cette année au niveau des personnels administratifs. Les responsables syndicaux sont bien décidés à se faire entendre, une pétition va être adressée au Ministère de l'Education Nationale, afin d'exiger l'annulation des suppressions de postes.