La statue Notre Dame de France se cache actuellement sous une robe d’acier, elle fait l’objet d’importants travaux de restauration. Un aménagement réalisé à l’intérieur du monument permettre d’accéder à la couronne de la vierge. Des travaux vont débuter sur le rocher Corneille dans les tous prochains jours pour palier aux éboulements et sécuriser les lieux. L’accès à la plateforme devrait être ouvert en partie le 7 avril prochain, et c’est en juin que se déroulera normalement la réouverture entière du monument le plus visité du Puy-en-Velay...
La statue Notre Dame de France a été construite au milieu du 19è siècle, elle est classée monument historique, et elle est aujourd'hui le site touristique qui attire le plus de monde en Haute-Loire, avec près de 87 000 visiteurs par an. A l'issue d'une étude menée en 2008, il est apparu que l'édifice connaissait des problèmes d'étanchéité et d'usures, il a donc été décidé de lui redonner une nouvelle jeunesse, dans le respect du travail réalisé à l'époque par JM Bonnassieux et les établissements Prénat, entre 1856 et 1860. La statue présente en effet des défauts de protection anticorrosion et d'étanchéité qui ont contribué à l'apparition de fissures, de ruptures d'éléments, ainsi qu'à la chute de pièces.
Le coût des travaux est estimé à un peu plus de 697 000 euros. Il faut rappeler que la ville du Puy a souhaité restaurer cet édifice sans que cela ne pèse sur les finances municipales. Dans un premier temps, une grande souscription nationale a été lancée sous l'égide de la Fondation du Patrimoine. Une convention de mécénat a été signée avec la Fondation Crédit Agricole Pays de France, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Loire Haute-Loire et la Mairie du Puy, elle accorde une aide supplémentaire de 50 000 euros pour la rénovation de la Vierge.
Une restauration à l'identique...
Plusieurs opérations doivent être effectuées sur l'enveloppe extérieure de la statue : remplacement des boulons, réparation du revêtement en fer du piédestal, rejointement de la maçonnerie du piédestal, remplacement et remise en place des éléments décoratifs rompus ou abîmés, protection anticorrosion...Il faut préciser que l'intérieur de l'édifice nécessite également un nettoyage général : remplacement des planchers et des marches d'escalier, peintures...Une restauration à l'identique est donc prévue, respectant l'identité des formes, des fonctions, et si possible, celle des matériaux. Les travaux de restauration devraient s'achever fin mai 2012.