Les salariés du Super U d'Aiguilhe se sont rassemblés jeudi après-midi devant le magasin afin de défendre le projet d'implantation d'un hyper sur la zone industrielle de Saint-Germain Laprade. Ils ont fait part de leurs convictions sur des pancartes qu'ils ont pris le soin de porter devant les objectifs des appareils photos. De son côté, Philippe et Carole Boutreux qui dirigent le magasin, ont rappelé qu'il était vital d'agrandir le magasin, ils ent ont profité pour inviter Laurent Wauquiez à se rendre sur place, afin qu'il constate les conditions de travail des salariés...
Après les opposants au projet d'implantation d'un Hyper U à Saint-Germain Laprade, ce sont les personnes qui y sont favorables qui se sont fait entendre, et en l'occurence les salariés et l'équipe dirigeante du Super U d'Aiguilhe. Le temps d'une photo, ils se sont rassemblés devant le supermarché afin d'afficher leurs convictions sur la création d'une nouvelle surface commerciale. Pour les promoteurs du projet, Philippe et Carole Boutreux, il s'agit d'améliorer les conditions de travail des salariés. Ils sont 140 aujourd'hui à travailler sur le site d'Aiguilhe, alors que l'on en dénombre 65 en moyenne dans les Super U de la même superficie " Il y a 16 personnes qui travaillent par exemple au rayon boucherie, alors qu'il n' y a de la place que pour 6 ou 7 personnes ! ", a t-on précisé. L'accent a été mis sur le manque de place, et les difficultés à gérer les fluxs d'approvisionnements, les créations d'emplois qu'engendrerait la construction d'un nouveau magasin à Saint-Germain Laprade, mais aussi la libre conccurence entre les différentes enseignes existantes. Ils estiment ne pas être placés à la même enseigne que Géant ou Auchan, et s'interrogent sur les autorisations délivrées à des enseignes comme Darty ou Tridôme, par rapport à la présence de Connexion et de Mr Bricolage. Sur la question environnementale, et le classement SEVESO de l'usine MSD, ils ont déclaré que c'était à l'entreprise de prendre toutes les mesures de sécurité, et que son magasin était tout à fait apte à faire le nécessaire en cas, par exemple, d'incendie. Pour parler de tout celà, ils invitent le député-maire du Puy-en-Velay, Laurent Wauquiez, à se rendre au magasin d'Aiguilhe, afin de mettre à plat les différents aurguments avancés sur le projet qu'ils défendent une nouvelle fois, mais ils ne se font guère d'illusion sur son aboutissement, à tel point qu'ils se disent prêts à déposer un nouveau recours si la Commission départementale d'aménagement commercial se prononce défavorablement en février prochain. En attendant, ils estiment vivre un vériatble sentiment d'injustice par rapport aux autres grandes surfaces du bassin du Puy-en-Velay, et ils aimeraient que l'on donne la parole aux consommateurs, mais aussi aux chômeurs qui pouirraient postuler si le projet d'Hyper U voyait le jour.
La réponse de Michel Joubert à Philippe Boutreux...
Suite à la communication faite par voie de presse par les salariés de Super U et leur patron Monsieur BOUTREUX, les élus de la Communauté d'Agglomération, dont Laurent WAUQUIEZ est l'un des membres, tiennent à préciser qu'ils ont toujours été disponibles pour être à leur écoute et, qu'à ce jour, aucune demande de rendez-vous n'a été formulée.
Comme ils l'ont fait avec les délégations d’autres grandes surfaces qui en ont fait la demande sans forcément organiser des conférences de presse, ils sont à l'écoute et reçoivent les personnes qui en expriment le souhait : cela fait partie du dialogue normal. Nous en appelons à la responsabilité de chacun pour faire preuve du respect nécessaire à toute discussion et de faire en sorte que les actions de communication ne prennent pas une mauvaise tournure qui oppose les uns aux autres.
Le projet Hyper U correspond aux attentes de certains et provoquent aussi l'inquiétude de nombreux salariés d'autres enseignes, mais également des petits commerçants qui ont peur de perdre leur emploi. Ce projet doit être étudié, pour répondre aux exigences d'un développement économique harmonieux qui prenne en compte les équilibres du territoire. Ces inquiétudes et ces désirs sont légitimes. Il est normal que certains défendent leur intérêt particulier, mais il faut respecter le fait que les élus doivent gérer l’intérêt général. Les membres de la C.D.A.C. vont se prononcer, avec ce souci. C’est maintenant cette décision qu’il faut attendre.
Michel JOUBERT