Les pluies verglaçantes qui ont balayé la Haute-Loire vendredi soir resteront comme un mauvais souvenir pour les nombreux automobilistes qui ont eu toutes les peines du monde pour circuler sur les routes du département. Une large partie du réseau routier s’est transformé en une véritable patinoire. Toutes les mesures ont-elles été prises pour prévenir cet épisode climatique ? Pourquoi les services du Conseil général n'ont il pas réagi plus rapidement comme ceux de l'Etat ? Retour sur une soirée glissante....
Bon nombre d’automobilistes ont été piégés par les routes verglacées vendredi soir en Haute-Loire. Ils ont eu toutes les peines du monde à circuler sur le réseau routier devenu une véritable patinoire. Le phénomène a soulevé un véritable vent de panique sur l’agglomération du Puy, et les services techniques du Conseil général ont semble t-il été dépassé par la situation « La nature est plus forte que nous. Il fallu que l’on attende que les pluies cessent pour traiter à nouveau les chaussées avec du sel. C’est vrai que nos interventions n’ont pas été très efficaces. Dans cas là on est relativement impuissants », nous a expliqué Mr Salanon, chef de service. Il nous a précisé que les premières interventions avaient été effectuées vers 22h, mais que tous les agents n’avaient pas été mobilisés sur les circuits d’astreinte « Nos agents ont largement dépassé leurs horaires, tous se sont par contre retrouvés sur le terrain le samedi matin dès 5 heures. Il a fallu déroger au cas par cas pour tenir compte de la règlementation ». On ne sait pas par contre combien d’agents ont été mobilisés vendredi soir du côté du service des routes du Conseil général.
Du côté de la préfecture, on estime que la situation a été gérée au mieux, même si 130 véhicules se sont retrouvés en difficulté sur les axes routiers de la Haute-Loire en raison du verglas, et principalement sur le réseau secondaire autour du bassin du Puy. Par chance, il n’y a eu que des accidents très légers. On précise que la gendarmerie était mobilisée en permanence sur les axes routiers « L’action conjointe des militaires, du service des routes du Conseil général et de la DIR Massif-Central a permis de remettre en circulation dans les meilleurs délais ». Chacun a semble t-il joué son rôle, mais a-t-on réellement pris la mesure des dispositifs préventifs à mettre en place pour faire face à de telles intempéries ? La question que se posent bon nombre d'automobilistes reste en suspend.