C'est à deux pas des abattoirs de Polignac que l'on construit actuellement une plateforme agroalimentaire destinée à transformer les produits alimentaires locaux qui seront vendus ensuite aux collectivités et aux particuliers. Le projet a été lancé par les élus de la Communauté d'agglomération, il a pour but de favoriser les productions de Haute-Loire, et de ce fait, de privilégier les circuits courts. Une visite du chantier a été faite lundi matin, en présence des élus concernés, et des personnes concernées par ce projet qui devrait voir le jour en février prochain...
C'est un bâtiment d'environ 450 m2 qui est en train d'être construit sur la zone artisanale de la Plaine de Bleu à Polignac. Il s'agit en fait de la future plateforme de produits agroalimentaires qui doit ouvrir ses portes en début d'année prochaine. Le chantier a débuté le 10 avril dernier, et devrait être terminé le 15 janvier 2015. Actuellement, les entreprises procèdent à la réalisation de résine, à la mise en place des portes extérieures et intérieures, à l'installation frigorifique, et aux aménagements des abords extérrieurs. Le projet qui a fait l'objet d'une longue réflexion, est porté par la Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay. Il va permettre de centraliser les produits locaux et de les transformer, afin de les proposer aux collectivités, mais aussi aux particuliers. A travers celui-ci, les élus ont souhaité privilégier les circuits courts, afin de favoriser la qualité de l'alimentation dans les assiettes des cantines collectives, par exemple, avec une traçabilité contrôlée. L'idée est bien entendu de privilégier les productions de Haute-Loire, plutôt que d'importer des produits qui viennent de l'étranger. C'est ce qu'ont expliqué les élus présents à la visite du chantier, lundi matin, aux côtés de Michel Joubert et Laurent Wauquiez. Le bâtiment sera occupé par trois locataires, à savoir : SCIC (Chambre d'Agriculture), le Jardin des Estreys (Légumier), et Issartel (Boucher). Le bâtiment disposera de nombreuses chambres froides positives ou négatives, de locaux de préparation specifiques répondant aux normes de l'industrie agroalimentaire " L'idée, c'est d'être en autonomie mais presque ! C'est de diminuer les coûts de transports, mais c'est aussi de tracer les produits, afin de faire manger à nos enfants des produits qui proviennent d'une agriculture raisonnée ,et respectueuse de l'environnement ", a expliqué Laurent Duplomb, le président de la Chambre d'Agriculture. L'idée, c'est également de commercialiser les produits de Haute-Loire en dehors du département, via un site internet, et de pouvoir conserver des emplois, et notamment au niveau de l'abattoir du Puy.