Il n’y a pas un jour où l’on ne parle pas du Médiator, ce médicament qui a défrayé la chronique alimente les discussions à l’échelon national mai aussi au niveau local. Nous avons mené l'enquête, et nous nous sommes rendu compte que l'on restait très discret sur la question.
C’est le cas au Puy-en-Velay, le Dr Christian Bourquard qui est endocrinologue et qui fait parti du Réseau Diabète Haute-Loire, implanté au cœur du Centre hospitalier Emile-Roux nous a livré son point de vue « Le Médiator est un médicament réputé pour son utilité chez les spécialistes, et ce sont essentiellement les médecins généralistes qui en ont prescrit ». Il y a environ 8 000 cas de diabètes recensés en Haute-Loire, et le « feuilleton » du Médiator n’a pas laissé insensible les personnes atteintes de la maladie « Ils expriment une plainte et veulent être consultés par un cardiologue, ils veulent être examinés et savoir ce qu’il faut faire ». Il y a, c'est certain aujourd'hui, un manque de lisibilité sur la question. Christian Bourquard nous a expliqué qu’au même titre que la population, les médecins spécialistes n’ont pas être informé sur les dangers du médicament « On a jamais parlé du Médiator dans les congrès auxquels nous assistons ». Nous avons également contacté plusieurs pharmacies, mais à priori, l'on ne veut pas s'étendre sur le sujet, certaines reconnaissent tout de même que certains clients restent interrogatifs.
Le silence de l'Agence Régionale de
Alors que l'on annonce entre 500 et 2000 décès à l'échelon national, selon les sources, nous nous sommes étonné que l'Agence régionale de