Une partie de la Haute-Loire est sous surveillance après un cas de fièvre catarrhale ovine détectée vendredi dernier dans l’Allier. Une zone de protection et de surveillance de 150 km de rayon autour de cet élevage a été définie par le Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. Elle concerne 201 communes en Haute-Loire. Il en a été question lundi en préfecture du Puy-en-Velay, en présence des principaux acteurs du comité local de suivi qui a été constitué. En attendant les directives nationales, le déplacement des animaux est règlementé, et les répercussions économiques commencent à se faire sentir...
Un élevage de l’Allier a été placé sous surveillance renforcée après la détection, vendredi dernier, d’un cas de fièvre catarrhale ovine. Une zone de protection et de surveillance d’un rayon de 150 km a été mise en place par le Ministre de l’Agriculture. Elle s’étend une bonne partie de la Haute-Loire, puisque 201 communes sont concernées. Pour évoquer le dispositif mis en place pour la gestion d'un tel cas, le préfet de Haute-Loire, Denis Labbé, a eu l'occasion de réunir lundi en préfecture, les professionnels agricoles, les représentants des services vétérinaires, et ceux des principaux services départementaux. Il s'agit en effet de réglementer la circulation des animaux, en attendant une potentielle campagne de vaccination, tout en sachant qu'elle représente un coût très important que les éleveurs ne peuvent assumer. Le département a déjà été touché par l'épidémie en 2007, et dans pareil cas, il faut rappeler qu'elle n'a aucune conséquences sur l'homme. Les répercussions sont purement économiques, et risquent, entre parenthèses de fragiliser bon nombre d'exploitations déjà touchés par la crise agricole, mais aussi par la sècheresse. Le président de la Chambre d'Agriculture, Laurent Duplomb, a eu l'occasion de le souligner lors d'un entretien evc la presse. En attendant, pour éviter que l'épidémie s'étende sur le territoire, les éleveurs doivent maîtriser et limiter les mouvements d'animaux, ce qui pose bien évidemment problème en pleine période de foires et de marchés. Les animaux ovins, bovins, et caprins ne doivent en effet pas sortir de la zone à laquelle sont affiliées les exploitations recensées depuis le week-end dernier, dans le cadre des mesures prises à l'échelon européen. S'ajoute à celà le problème concernant l'exportation des broutards. Elle est pour le moment bloquée en direction de l'Italie, des interrogations subsistent au niveau de la Turquie. Bref, un nouveau coup dur pour les éleveurs et les agriculteurs qui se demandent comment il vont pouvoir continuer à exercer leur métier, à l'heure où les trésoreries sont au plus bas.
Lors de la conférence de presse aux côtés du préfet de Haute-Loire...