Benoît Hamon est allé à la rencontre des ex-salariés de l'entreprise Fontanille. Le ministre délégué à l'économie sociale et solidaire a tenu à leur apporter son soutien, et à saluer l'initiative qu'ils ont prise de racheter la société en SCOP, afin de conserver leur emploi. Il s'est bien sûr félicité de la décision prise le tribunal de commerce du Puy. Il y avait à ses côtés le président du Conseil régional d’Auvergne, René Souchon, la vice-présidente, Arlette Arnaud-Landau, des représentants de la Chambre régionale de l'économie sociale et solidaire d'Auvergne, et de l'Union régionale des SCOP. Du côté des parlementaires départementaux étaient présents Laurent Wauquiez, Jean-Pierre Vigier et Jean Boyer...
Benoît Hamon, ministre délégué à l'Economie sociale et solidaire et à la Consommation a rendu visite vendredi après-midi aux salariés de l'entreprise Fontanille à Espaly-Saint-Marcel. Il s'est bien entendu réjoui qu'ils aient enfin obtenu le feu vert du tribunal de commerce pour mener à bien leur projet de SCOP " Il y a un bon alignement des planètes ici, ce qui est très important pour l'aboutissement d'un tel projet. Tout le monde a joué le jeu. l'Etat, la Région et les collectivités locales, il y a eu des garanties économiques spécifiques apportés dans ce projet de reprise en coopérative. Notre responsabilité est de créer un éco-système plus favorable pour éviter les fermetures d'entreprises, parce qu'elles n'ont pas de repreneur, ou parce qu'elles connaissent des difficultés. Il faut voir comment on peut aujourd'hui améliorer l'environnement règlementaire pour favoriser les reprises d'entreprises par les salariés ". En ce qui concerne Fontanille, Benoît Hamon s'est assuré en lien avec Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg, que toutes les garanties nécessaires soient apportées à ce projet de reprise de l'entreprise textile. Le ministre a visité les locaux de la société, entouré des représentants de la Région, mais aussi de Laurent Wauquiez, de Jean-Pierre Vigier, de Jean Boyer, Marie-Agnès Petit, et Jacques Volle. Il s'est entretenu quelques instants avec les salariés de l'entreprise et les initiateurs du projet afin d'évoquer avec eux le travail qu'il reste à faire pour reprendre l'activité le 3 décembre prochain, et faire en sorte qu'elle perdure dans le temps.
Les 46 ex-salariés de l’entreprise Fontanille ont, rappelons-le, fait une proposition de reprise via la création d’une SCOP dans laquelle ils investiront 140.000 €. La Région Auvergne pourra soutenir cette reprise à hauteur de 150.000 € d’avance remboursable à taux zéro au titre du Fonds d’Investissement Auvergne Durable et avec également 36.000 € de subvention pour la création d’emplois au titre de l’Economie Sociale et Solidaire. Benoît Hamon a évoqué les "sept leviers" qu’il compte activer pour créer le "choc coopératif "en France (Il s'était exprimé à ce sujet la semaine dernière à Marseille devant le congrès de la Confédération Générale des SCOP), L'expérience vécue à Fontanille va permettre de nourrir, selon lui, les travaux de préparation de la loi sur l'ESS qui permettra le développement du secteur en créant le choc coopératif qui lui tient à coeur.