Les derniers événements à Nice et à Saint-Etienne-du-Rouvray ont de nouveau braqué les projecteurs médiatiques sur la réserve opérationnelle de premier niveau de la Gendarmerie Nationale. Le gouvernement veut augmenter le niveau de la réserve opérationnelle de la gendarmerie. En Haute-Loire, on en compte 150, mais aujourd’hui plus que jamais, il est possible de les rejoindre afin d’assurer la sécurité des grands événements de l’été…
Les réservistes de la Gendarmerie Nationale (25000 réservistes à l’heure actuelle, pour un objectif de 40000 à l’horizon 2018) sont employés tout au long de l’année pour renforcer la Gendarmerie dans ses missions traditionnelles : lutte anti-cambriolage, la lutte contre l’insécurité routière, prévention de proximité, etc. Les 150 réservistes de Haute-Loire sont particulièrement appréciés par leur connaissance du terrain et leur contribution à la surveillance de grands événements sportifs ou culturels ou en participant à des patrouilles autonomes sur le territoire. Ils constituent ainsi une force territoriale pleinement intégrée dans le dispositif opérationnel de la gendarmerie.
Une sécurité renforcée pour les grands événements…
En Haute-Loire, les actions vont être intensifiées dans deux directions au vu des tragiques événements qui ont eu lieu ces derniers jours. Il s’agit d’assurer la sécurité des grands rassemblements festifs (Festival country de Craponne, Festival de la Chaise-Dieu, La belle journée à Langeac, etc...). L’autre action est basée sur la surveillance du territoire dans le cadre du plan de lutte anti-cambriolage, et recherche de renseignement sur le terrain. Il est possible d’alerter et de mobiliser les réservistes avec un préavis très court en cas de besoin. C’est une priorité en ce moment pour répondre à la nécessité d’être présent sur tout le territoire, avec des réservistes issus du même territoire permettant à la Gendarmerie de répondre aux sollicitations de la population.
Comment intégrer la réserve ?
Pour intégrer la réserve, il faut avoir entre 17 et 40 ans, avoir satisfait aux obligations du service national et être jugé apte physiquement et moralement. Les candidats, à l'exception des gendarmes retraités, doivent effectuer une préparation militaire de gendarmerie et passer ensuite un temps en unité de gendarmerie. Ces préparations consistent à apprendre les rudiments de l'intervention professionnelle, les bases réglementaires et légales de la mission et les bases de secourisme et de déontologie. Après formation, un certificat d'aptitude au tir est délivré, leur permettant d'être armés. Ils sont assermentés et bénéficient du statut d'agent de police judiciaire adjoint. A l’issue, le réserviste est affecté à des missions qui lui permettent de continuer à se former sur le terrain, tout en étant encadré par des plus anciens dans la gendarmerie qui peuvent lui enseigner les principes d’exécution des missions qui lui sont attribuées. Les cadres d’active montrent à cette occasion une grande disponibilité pour former leurs jeunes collègues avec qui ils vont partir en mission. Les réservistes sont rémunérés en fonction de leur grade, et ils peuvent servir au maximum 90 jours par an. Selon leurs disponibilités, ils peuvent effectuer des missions en semaine ou le week-end, et pour les salariés, un minimum de 5 jours par an ne peuvent pas être refusés par l’employeur. Ils sont employés de manière modulable en fonction de leur disponibilité. Cette souplesse d'emploi procure une réactivité supplémentaire dans la mobilisation de la réserve de la gendarmerie.
Les candidats réservistes doivent prendre contact sur le site www.minotaur.fr . Un dossier d’inscription leur sera envoyé, qu’ils devront venir déposer dès que possible une fois complété au Bureau réserves du Groupement de Gendarmerie Départementale de la Haute-Loire. Une session de formation exceptionnelle est d’ores-et-déjà organisée à Montluçon du 8 au 19 août pour les candidats qui ont déjà leur dossier complet.