On risque bien de ne plus faire trempette cet été à Prades, un arrêté interdisant la baignade risque bien d'être pris par le maire Aline Michel, à son grand regret. Cette décision est liée à une nouvelle directive européenne qui impose une surveillance accrue du lieu de baignade, des tests sanitaires réguliers, ainsi qu'une étude des eaux. Tout celà à un coût que la petite commune peut difficilement supporter, car elle vient de réaliser d'importants travaux d'assainissement. En ligne de mire l'étude de profil de baignade qui est imposée par cette directive, et qu'il faut financer " J'ai été la première à la faire surveiller en 2002, la sécurité compte au maximum pour moi . Ces études européennes imposent des exigences aux petites communes qui ne peuvent pas les réaliser ", nous a t-elle précisé au téléphone. Le premier magistrat compte sur la solidarité intercommunale, sans quoi un arrêté devra être pris, une décision qui ne manquera pas de décevoir les 10 000 personnes qui fréquentent la plage durant la période estivale. Un courrier a été adressésaux autorités compétentes, aisi qu'au préfet de Haute-Loire. L'application de cette nouvelle directive aurait également des retombées économiques non négligeables sur le plan touristique, les locations et les gîtes seraient les premiers touchés. En clair, la fermeture de la plage serait une véritable catastrophe pour le maire qui estime que l'étude et les directives imposées par l'Europe ne sont pas adaptées à des petites communes comme la sienne.