Les syndicats agricoles de Haute-Loire (FDSEA et JA) ont décidé de se mobiliser après une attaque sur un troupeau de brebis à Saint-Étienne-du-Vigan, la semaine dernière. Après avoir reçu le soutien des députés de la Haute-Loire, des sénateurs, et du président de la fédération de chasse, ils veulent se faire entendre au plus haut niveau, et demandent que de mesures radicales soient prises pour éradiquer le prédateur. Ils ont fait entendre leurs revendications, lors d'un rassemblement, lundi matin, devant la préfecture au Puy-en-Velay. Ils ont amené avec eux des brebis dont certaines ont été placées dans la cour pour qu'elles soient en " sécurité". Des éleveurs du Puy-de-Dôme, de la Drôme, de l'Isère, et de l'Aveyron se sont associés au rassemblement par solidarité...
La présence du loup est en passe d'être avérée en Haute-Loire, et en attendant les résultats des analyses faites après l'attaque d'un troupeau de brebis, la semaine dernière à Saint-Etienne du Vigan, les responsables du monde agricole altiligérien ont décidé de se mobiliser, avec l'appui des députés de Haute-Loire, des sénateurs, et du président de la fédération de chasse pour demander l'éradication immédiate du prédateur. Leur discours est clair : ils ne veulent pas du loup en Haute-Loire « Le loup est un animal qui a une prolifération assez rapide, et c'est donc maintenant qu'il faut agir. Les paroles du 1er ministre c'est bien, il faut passer aux actes », estime Laurent Wauquiez, fraîchement élu président de l'Association nationale des élus de la montagne. Jean-Pierre Vigier, député de la deuxième circonscription, les représentants du monde agricole, Jeunes agriculteurs, FDSEA et Chambre d'agriculture en tête, sont sur la même longueur d'ondes, ainsi que la Fédération de la chasse.
L'éleveur qui a vu son troupeau attaqué à Saint-Etienne du Vigan a pris la parole...
Pour faire entendre la voix des éleveurs, les syndicats agricoles ont eu l'occasion d'organiser un rassemblement, lundi matin, devant la préfecture, afin que leurs doléances remontent au plus haut niveau de l'Etat. Pour marquer leur action, ils n'ont pas hésité à mettre des brebis dans un enclos de fortune, devant les grilles de la préfecture, avant de forcer une porte d'entrée, et d'en installer quelques unes dans la cour, afin qu'elles soient en " sécurité ", ont expliqué avec ironie les représentants de la FDSEA et des JA. Ils ont reçu le soutien d'éleveurs provenant d'autres départements : Isère, Drôme, Aveyron, et Puy-de-Dôme. Ils estiment que les cartes sont maintenant entre les mains du préfet de Haute-Loire, et se disent prêts à faire ce qu'il faut pour se protéger du loup s'ils ne sont pas entendus " On est prêt à offrir 1000 euros à celui qui abattra le loup ! ", a déclaré Yannick Fialip, le président de la FDSEA. Alors le loup se trouve t-il réeellement aux frontières de notre département ? Tout ce que l'on peut dire, c'est qu'il y a eu 1 600 brebis blessées ou tuées en Ardèche, et une quarantaines d'attaques recensées en Lozère. Pour les éleveurs et les élus, une seule solution doit être prise en compte, celle de l'abattage. Laurent Wauquiez demande au Premier ministre de passer aux actes. Lui et Jean-Pierre Vigier, auront l'occasion de interpeller avec une question écrite conjointe à l'Assemblée nationale. En attendant, une réunion avec le préfet de Haute-Loire est prévue avec les principaux acteurs concernés.