Alain Juppé est venu afficher son soutien à Nicolas Sarkozy lors d'un meeting organisé par l'UMP mercredi soir à la salle Jeanne d'Arc au Puy. Devant plus de 600 personnes, le ministre des Affaires étrangères a lancé un appel à la mobilisation avant le second tour de l'élection présidentielle, en invitant les électeurs à ne pas se laisser intimider par les médias parisiens et les commentaires fait à l'échelon national sur le candidat-président. Il a précisé que seul Nicolas Sarkozy défendait les valeurs qui sont rattachées à un département comme la Haute-Loire...
Entouré des parlementaires de Haute-Loire, et du ministre-maire du Puy-en-Velay, Laurent Wauquiez, Alain Juppé a évoqué les enjeux du deuxième tour de l'élection présidentielle en prenant le soin de comparer les propositions faites par Nicolas Sarkozy, et son adversaire François Hollande, tout en précisant aux militants et sympathisants venus en nombre à la salle Jeanne d'Arc, qu'ils ne devaient pas se laisser intimider par les critiques faites sur le président-candidat et les chiffres des sondages publiés au fil des jours " Nicolas Sarkozy a tenu bon dans cette élection grâce au travail accompli depuis 5 ans. Ce sont les électeurs qui font les élections, il y en a marre de ce terrorisme intellectuel que nous subissons, nous n'avons pas de leçon à avoir des socialites ".
La gauche version HMJ...
Alain Juppé a utilisé trois lettres pour parler du ralliement de la gauche à l'élection ' HMJ ", comme Hollande, Mélenchon, Jolly. De son côté, Laurent Wauquiez a déclaré qu'il avait connu le rose pâle, et que la couleur allait virer au rouge bouchonné en parlant de ce qu'il appelle depuis quelques jours le " Hollanchon ". Alain Juppé a déploré le fait que François Hollande ait refusé les trois débats proposés par Nicolas Sarkozy, car ils auraient permis, selon lui, de comparer les projets des deux candidats " François Hollande ne doit pas se sentir à l'aise sur la question concernant par exemple la politique étrangère...Nicolas Sarkozy a réussi à faire entendre la voix de la France en Afrique, en Lybie, en Asie, c'est le meilleur conducteur de bus sur la scène internationale ". Le ministre des Affaires étrangères a également évoqué les sujets liés à l'immigration, en faisant allusion au Front National " Dès que vous prononcez le mot immigration, on a l'impression que vous êtes d'extrême-droite. Nous avons écouté les préoccupations des personnes qui ont voté FN au 1er tour, ce sont des français de la République, ce ne sont pas des ennemis ". Il a mis l'accent également sur les dépenses supplémentaires liées au programme de François Holande, en ironnisant sur l'endettement de la Corrèze, et les hausses d'impôts qui étaient prévisibles s'il était appliqué. Il a pris l'exemple des 65 000 créations d'emplois prévues dans la fonction publique " Le projet de François Hollande nous conduit dans le fossé ! ". Il a également été question de l'Europe, et du désordre prévisible avec les propositions du candidat socialiste.
Salle comble pour le meeting d'Alain Juppé...