Ce dimanche des Rameaux marque le lancement de la campagne du denier de l'Eglise. On ne le sait pas toujours, mais les dons servent en fait à assurer la subsistance de l'évêque et des prêtres. Elle se poursuit jusqu'à la fin de l'année. Ils sont 110 dans le diocèse), actif ou retiré du ministère, reçoit 745 € par mois, auxquels s'ajoutent les honoraires correspondant aux messes...
" Tous les dons sont les bienvenus pour le denier de l'Eglise " assure l'évêque du Puy, Monseigneur Luc Crépy " 100% des ressources de l’Eglise proviennent des dons. Il n’y a pas d’aide du Vatican, encore moins de l’Etat français ". Ce denier de l'Eglise, dont le lancement de la campagne débute officiellement ce dimance des Rameaux, est indispensable pour assurer la subsistance de l'évêque et des prêtres, également des laïcs, engagés dans les missions pastorales. Le denier ne couvre pas toutes les dépenses du diocèse. Les autres dépenses, frais d'entretien des locaux paroissiaux et tous les frais de fonctionnement sont assurées par d'autres dons, les offrandes lors des baptêmes, mariages, obsèques, et les legs. Chaque prêtre (ils sont 110 dans le diocèse), actif ou retiré du ministère, reçoit 745 € par mois, auxquels s'ajoutent les honoraires correspondant aux messes. En plus de leur traitement, le denier sert aussi à couvrir leur formation, les charges sociales de prévoyance et de retraite des actifs ainsi que le complément nécessaire aux prêtres retirés du ministère. Le montant de la collecte a baissé de 3,5% l'année dernière. Elle a connu une remontée en 2017 où elle s'élevait à 1 207 413 €, soit une hausse de + 1,8 % précise l'économe diocésain, Laurent Aulagnier. Le denier de l'Eglise ne suffisant plus aujourd'hui à assurer les besoins, les legs viennent en complément.
Pratique : On peut donner pour le denier, par courrier (en retournant l'enveloppe dédiée), en se rendant directement au diocèse, par prélèvements mensuels, sur le site www.achacunsondenier.fr