Le" Bio " a de l'avenir en Haute-Loire, François Vérots, le président de l'association " Haute-Loire Biologique " en est convaincu, il a d'ailleurs eu l'occasion de le souligner lors de l'assemblée générale qui s'est tenue mardi dans les locaux de l'ISVT de Vals-près-le-Puy. La Haute-Loire reste aujourd'hui le premier département en Auvergne où la production de Bio est la plus importante, et notamment au niveau du lait. De belles perspectives sont donc envisagées pour l'avenir...
L'assemblée générale de l'association " Haute-Loire Biologique " s'est tenue mardi à l'ISVT de Vals-près-le-Puy. L'occasion de faire le point sur la production bio en Haute-Loire, une activité qui décolle depuis queqlues années " Tout le monde est sensible aujourd'hui aux questions environementales, et ça nous conforte dans nos idées ", a déclaré François Vérots, le président de l'association qui compte 190 membres sur le département. Il y a 350 producteurs Bio au total en Haute-Loire, où 6% de la surface agricole est utilisée dans la production Bio, la moyenne est de 4,8% en Auvergne. Autant dire que la Haute-Loire se positionne plutôt bien dans ce domaine. La Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique s'est fixée pour objectif est de doubler les surfaces en 2017. C'est le lait qui est le produit phare en Haute-Loire, c'est lui qui a été à l'origine de plus de conversions sur le département " Il va y avoir une grosse demande de lait bio dans les années qui viennent . La situation stagnait depuis deux ou trois ans, on s'attend à beucoup de conversions en lait car il y a une forte demande. Il y a une demnde également au niveau des fruits et légumes, malheureusement il n'ya pas d'aides de la PAC ". L'association a donc pour objectif de développer la filière bio et de rassembler tous les producteurs du département. Elle est également à l'origine des foires bio de Beualieu et de Langeac.
Un travail conséquent pour favoriser le bio à la cantine...
L'association porte un regard particulier sur de nombreux dossiers concernant la filière bio en Haute-Loire. Elle travaille notamment en étroite collaboration avec le Conseil régional, elle va également être sollicitée par les agences de l'eau, dans un cadre environnemental, mais il y a un sujet qui lui tient particulièrement à coeur, celui qui concerne le bio dans les cantines scolaires " Il y a énormément de travail à faire sur le département. Il s'est fait beaucoup de choses dans le Puy-de-Dôme car il y a les aides du Conseil régional, mais ça va venir ici aussi en Haute-Loire ". 3600 repas bio ont été servis en 2013 dans les lycées altiligériens, il s'agit, bien entendu de grossir les chiffres dans les années à venir. Deux lycées pilotes tentent l'expérience actuellement sur le département. Pour François Vérots, il y a beaucoup de progrès à faire pour développer l'agriculture bio en Haute-Loire, car elle peut-être aussi compétitive que l'agriculture conventionnelle.
Lors de l'assemblée générale de l'association " Haute-Loire Biologique "...