Le 1er Concours national du meilleur croissant au beurre, organisé par la Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française, se déroulera du 28 au 30 octobre à Ferrières-en-Brie, près de Paris. Parmi les 19 candidats en lice, Alexandre Chapuis représentera la Haute-Loire…
Alexandre Chapuis sera-t-il le premier lauréat du Concours national du meilleur croissant au beurre ? C’est au terme de sélections départementales et régionales âprement disputées que le boulanger de Cussac-sur-Loire a décroché son billet pour la finale nationale, qui se déroulera du lundi 28 au mercredi 30 octobre, dans le cadre de la prestigieuse Ecole de l’excellence à la française, haut-lieu de l’hôtellerie, de la gastronomie et du luxe, à Ferrières-en-Brie, en Seine-et-Marne. Âgé de 36 ans, Alexandre Chapuis a passé son CAP de boulangerie en 2000 et a été désigné meilleur jeune boulanger l’année suivante. Il est également titulaire d’un brevet professionnel et d’un brevet de maîtrise en boulangerie, ainsi que d’un CAP de pâtisserie. Depuis juillet 2017, il est gérant de « La baraque à pain », à Cussac-sur-Loire. Il est également très impliqué dans la formation des jeunes. Il est l’un des deux candidats à représenter la région Auvergne Rhône Alpes à la finale nationale, avec Stéphane Bouffier, boulanger à Seyssinet-Pariset, en Isère. Un combat majeur de la profession. Au total dix-neuf finalistes, venus de toute la France, s’affronteront pendant deux jours. Chacun devra produire et présenter 30 croissants au beurre traditionnels et de forme (courbés) qui devront peser, après cuisson 60 g (tolérance de 55 à 65 g). Sous la présidence de Jean-Yves Gautier, un des meilleurs ouvriers de France, le jury sera composé de 6 professionnels. Ils départageront les candidats sur des quatre critères : cuisson, forme/aspect/régularité, saveur et odeur, texture/fondant/feuilletage. L’objectif de ce nouveau concours, orchestré par la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française (CNBPF), est de mettre en valeur la viennoiserie maison. « C’est un combat majeur de notre profession car ce produit emblématique de l’art de vivre à la française est l’expression concrète du talent et du savoir-faire des boulangers », déclare Dominique Anract, président de la CNBPF. À l’heure où les produits industriels fleurissent, les artisans boulangers entendent réaffirmer haut et fort leur différence, en défendant la qualité artisanale et la fabrication maison. « Le croissant d’artisan, c’est nous et seulement nous les artisans ! », rappelle Dominique Anract. Ce concours est l’une des étapes du plan de communication initié depuis le début de l’année par la CNBPF (affiche, vidéo, formations...).