La Ville du Puy-en-Velay compte depuis le 31 décembre 2017 de quelque 53 caméras de vidéo-protection du centre-ville, gérées par la Police municipale, en complément aux caméras de parkings publics et de bâtiments municipaux et communautaires présents sur son territoire. 14 caméras supplémentaires seront installées durant cette année 2018…
Vandalisme, vols, incivilités… Le système de vidéo-protection géré par la Police municipale a permis, depuis 2012, de notifier une centaine de réquisitions, et par la même occasion, de sécuriser les rues du Puy-en-Velay. Soucieux de renforcer le dispositif actuel pour toujours plus la sécurité, les élus du Puy-en-Velay ont choisi d'implanter, en 2017, 14 nouvelles caméras et 14 supplémentaires en 2018, dans des secteurs qui en étaient dépourvus. La Ville et la Région participent à part égale au financement de l'élargissement de cet efficace système. La Ville du Puy-en-Velay compte depuis le 31 décembre 2017 de quelque 53 caméras de vidéo-protection du centre-ville, gérées par la Police municipale, en complément aux caméras de parkings publics et de bâtiments municipaux et communautaires présents sur son territoire. L’utilité de ces caméras n’est plus à prouver. Au total elles ont permis de dresser plus d’une centaine de réquisitions de divers types (vols, tags, dégradation de bien, exhibition…) dont 25 pour l’année 2017. Si les images ne permettent pas à chaque fois d’identifier le/les coupable(s), elles permettent de notifier les faits et d’ajouter une preuve au dossier. A ce titre, il n’est pas rare que la Police municipale soit sollicitée par la Police nationale ou la Gendarmerie pour élucider des affaires leur étant confiées. Un intérêt qui témoigne de leur efficacité comme le précise le chef de service de la Police Municipale, Hervé Vidal « Le 19 décembre, un véhicule a dégradé un panneau de signalisation place du Clauzel, grâce aux caméras, l’automobiliste a été facilement retrouvé. Il y a quelques années, on a pu aussi identifier la personne qui avait provoqué une série de feux de poubelles en pleine nuit en centre-ville. Le système de vidéo protection a permis par ailleurs de prouver des faits concernant des enquêtes sur des attouchements et des viols ». Concernant les dégradations des décorations de Noël qui ont eu lieu dans la nuit du dimanche 17 décembre 2017 sur la Place du Martouret, la vidéo protection a fait preuve de toute son efficacité : 3 individus ont été identifiés. La veille, c’est le renne lumineux qui a été dégradé. Les images ont été enregistrées, les malfaiteurs pourront être identifiés et poursuivis pour dégradation.
14 nouvelles caméras installées en 2017…
Pour l'année 2017, au total ce ne sont pas moins de 14 nouvelles caméras qui ont étoffé le dispositif en place. Elles permettent d’étendre le champ de sécurité de la Police municipale à de nouveaux quartiers du centre-ville. Certaines ont déjà été installées comme au square de Lattre de Tassigny et au carrefour de la rue Léon Cortial et de la rue Crozatier, rue Chaussade, d'autres sont en cours d’installation au carrefour Baccarat, au carrefour Fayolle/Clémenceau, au square Coiffier et place du Théron.
Installation de 14 nouvelles caméras en 2018…
En cette année 2018, 14 nouvelles caméras viendront compléter le dispositif existant qui sera modernisé grâce à un lecteur de plaques d’immatriculation à système infrarouge. Les nouvelles caméras seront installées : Place du For, Rue du Cloître, au carrefour Bertrand de Doue et de l’avenue des Belges, rue Saint-François Régis, Place des Droits de l’Homme, 3 aux abords du lycée Simone Weil, et 6 caméras viendront remplacer certains anciens modèles.Toutes les caméras sont en haute définition pour permettre une bonne qualité d’image et un agrandissement important. Les caméras enregistrent en temps réel, et quatre écrans sont consultables au bureau de la Police Municipale. Un serveur supplémentaire est venu compléter le dispositif existant. Une possibilité de zoom numérique permet une reconnaissance plus précise. Des caméras de type "dômes" permettent d'améliorer la surveillance lors des manifestations culturelles ou autres ; un policier se poste devant les écrans et peut avertir rapidement ses collègues sur le terrain. En dehors de ces manifestations les dômes sont en mode automatique et balaient sur 360°. Le choix d’un système à visualisation en temps différé a imposé un nombre important de caméras fixes pour être certain d’enregistrer les bonnes images. Les enregistrements réalisés respectent la loi sur le droit à l’image et peuvent être visualisés en cas de décision de police ou de justice.