A l'appel de la CGT, FO, FSU et Solidaires, une journée de mobilisation a été organisée ce mardi 18 mars au Puy-en-Velay. En ligne de mire : le pacte de responsabilité, l'aggravation des licenciements, la régression des droits à la retraite, le gel des salaires, et la baisse du pouvoir d'achat. Un défilé a eu lieu dans les rues de la ville, il a réuni bon nombre de salariés du public et du privé, et notamment des employés de l'ADMR...
Le pacte de responsabilité et le pouvoir d'achat sont les principaux motifs avancés par la CGT, FO, FSU et Solidaires pour justifier la journée de mobilisation nationale organisée mardi à l'échelon national, et bien entendu relayée en Haute-Loire. Les opposants au projet du gouvernement ont eu l'occasion de se faire entendre à ce sujet dans les rues du Puy-en-Velay. Il y avait, notamment, parmi eux, des salariés des organismes sociaux, de l''hôpital Emile-Roux, du secteur textile et habillement, ou bien encore de l'ADMR. Les syndicats ont eu l'occasion de pointer du doigt la baisse du pouvoir d'achat des salariés du privé et du public, mais aussi des retraités. Ils estiment que le pacte de responsabilité va à l'encontre des salariés, et qu'il risque d'aggraver les mesures de lincenciements. Il pourrait avoir des répercussions sur les retraites, et il se traduirait par le blocage des salaires du privé et du public " Des dizaines de milliers de postes vont être supprimés en France dans les services publics. Les agents ont perdu l'équivalent de près de deux mois de salaire depuis 2001 ", selon la FSU . Selon eux " L'Etat réaliserait une économie de 68 millions d'euros sur le dos des salariés ". Ils préconisent plutôt, une augmentation des salaires. Celà aurait pour effet d'augmenter la consommation des ménages, et donc la production. La manifestation organisée ce mardi 18 mars est pour eux, la suite logique de celle qui a eu lieu le 6 février dernier, et qui avait réunie environ 500 personnes dans les rues du Puy-en-Velay. Elles étaient un peu plus nombreuses ce mardi. Les syndicats veulent se faire entendre, ils n'écartent d'ailleurs pas la possiblité de poursuivre leur mouvement pour avoir gain de cause. Ils estiment que le gouverenement doit prendre ses responsabilités en interdiant les licenciements, en contôlant les aides publiques, et en taxant les produits financiers pour servir l'emploi " Ce sont les salariés qu'il faut écouter, et non pas le Medef et les banquiers ! ", ont-ils scandé lors de la manifestation au Puy-en-Velay.