Les annonces faites par Agnès Buzin, la ministre de la Santé sont loin de satisfaire le personnel des urgences qui se dit " asphyxié " au Puy-en-Velay. Il a manifesté son mécontentement en se couchant devant le service des urgences du centre hospitalier Emile-Roux, mardi à la mi-journée, la tête couverte de sacs jaunes. Il réclame toujours plus de moyens pour assurer leur travail correctement et parle de provocation au niveau des mesures annoncées...
Pour les services d'urgences du centre hospitalier Emile-Roux, la ministre de la Santé, Agnès Buzin, est passé à côté de son sujet " Agnès Buzin voulait résoudre la crise qui secoue les hôpitaux depuis des mois. Hier elle a annoncé de l'argent, 250 millions par an sur 3 ans mais pas de mesures concrètes ", incompréhensible pour Amandine Rabeyrin, secrétaire générale de la CGT. Le personnel est déçu et parle de provocation " Ce ne sont pas des crédits supplémentaires. Aucune ouverture de lit, aucun recrutement alors que ce sont les principales revendications des agents. 750 millions supplémentaires, cela signifie qu'il va falloir déshabiller Paul pour habiller Pierre ! ". Pour afficher leur mécontentement, le personnel qui se dit " asphyxié ", s'est couché symboliquement devant le service des urgences, à la mi-journée, avec des sacs jaunes sur la tête. Il faut préciser que les agents de la régulation SAMU ont rejoint le mouvement de grève entamé depuis le 17 juin au centre hospitalier, un mouvement qui pourrait bien perdurer dans le temps.