27 avril

Le Puy-en-Velay : Un 1er mai d'espoir et de résistance...

Comme chaque année le 1er mai est synonyme de revendications pour les organisations syndicales. Partout en France sont organisés des manifestations et des défilés le jour de la Fête du travail. Au Puy-en-Velay, un rassemeblment est organisé à partir de 10h place Cadelade, à l'initiative de l'intersyndicale de Haute-Loire, à l'exception de FO qui a décidé de faire bande à part (rassemblement prévu place de la Plâtrière).

Lors d'une conférence de presse les représentants des organismes syndicaux ont expliqué qu'il s'agissaient pour eux de défendre les retraites, le pouvoir d'achat, et la hausse des salaires, ils ont également précisé qu'ils profiteraient de ce 1er mai pour afficher leur soutien aux peuples des pays arabes qui subissent actuellement un répression féroce.

Sur la question des salaires, ils pointent du doigt les difficultés que rencontrent les salariés pour boucler les fins de mois " Le SMIC n'a pas augmenté depuis 5 ans, les fonctionnaires toucheront en 2012 un salaire plus faible qu'en 2010. La précarité gagne du terrain, et notamment dans le monde enseignants où la popérisation se développe ". Quant à la prime de 1000 euros annoncée par le gouvernement, elle est loin de satisfaire les responsables syndicaux " C'est une prime discriminatoire, il n'y a que 60% des salariés qui vont en profiter, c'est vraiment n'importe quoi. Cette mesure est une usine à gaz qui ne correspond pas à ce que l'on demande, c'est une mesure populiste en période électorale ! ".

En clair, les organisations syndicales vont profité du 1er mai pour revendiquer une hausse des salaires de 200 euros par mois pour tous, pour que tout le monde puisse faire face à l'inflation. Elles veulent mettre l'accent sur la dégradation des conditions de travail et des effets qu'aura la réforme des retraites au niveau des salariés qui exercent un métier où la pénébilité n'est pas sans causer des problèmes de santé " On n'imagine pas une infirmière exercer son métier jusqu'à 65 ans. De plus les pensions de retraite vont diminuer dangereusement, nous construisons une société basée sur des très riches et des très pauvres. De plus en plus de salariés se rapprochent du SMIC, et notamment dans la fonction hospitalière ". Surcharge de travail, obligations de rendement et stress ne font pas bon ménages pour les responsables syndicaux. La défense de l'emploi, les hausses de salaires, les conditions de travail et les retraites font plus que jamais partis de leurs priorités. Sur la question concernant la pénébilité, on sait d'ores et déjà qu'une journée d'action est prévue ce jeudi 28 avril, elle sera relayée, entre autre, à l'usine Michelin de Blavozy, via les responsables syndicaux de l'entreprise.

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