Alors que dans quelques jours nous entrerons dans la trêve des confiseurs, en coulisses les couteaux s’aiguisent à l’UMP ; Si les choses sont claires sur la 1ère circonscription, il n’en est pas de même pour la seconde. Qui de Michel Bergougnoux ou de Laurent Duplomb (deux candidats supposés) obtiendra la précieuse investiture UMP pour les législatives dans l’hypothèse, que certains qualifient de moins en moins évidente, du retrait du sortant Jean Proriol…
Dans cette lutte interne c’est Laurent Duplomb qui est semble t-il le premier à vouloir « dégainé » ne cachant pas ses intentions. « Aujourd’hui je fais confiance à ma famille politique, et j’attends de voir comment ça va se passer. Je suis dans une démarche de questionnement, mais je suis prêt à relever le défi si ça m’était proposé ». Laurent Duplomb estime qu’il est important de peser au niveau national sur des décisions prises parfois sans le bon sens des altiligériens « C’est important de pouvoir montrer que le travail que l’on fait tous les jours en temps qu’élu local doit être entendu à Paris. Il faut démontrer que des départements comme les notre ont besoin d’aménagement de territoire, de décisions plus correctes au niveau par exemple de la réforme des collectivités territoriales, de
« Je ne veux pas entrer dans la campagne de manière trop hâtive » Michel Bergougnoux…
Le conseiller régional Michel Bergougnoux successeur désigné il y a quelques années laisse quant à lui planer le doute, donnant l’impression de vouloir maîtriser son calendrier « J’ai décidé d’attendre quelques temps, Je ne veux pas entrer dans la campagne de manière trop hâtive, je ne souhaite pas en dire plus pour l’instant ». Cette attitude est interprétée par certains comme une vraie hésitation à la candidature. Certains y compris dans son camp relatent son manque d’envie. Est-ce une tactique ? Connaît-il précisément les intentions du député sortant (élu depuis 1978) ce qui naturellement justifierait son manque d’ardeur. A moins qu’une troisième candidature s’invite dans la partie des prétendants à la succession.
« J’attends que les choses se décantent » Jean Proriol…
Un homme semble détenir une partie des cartes, c’est bien entendu le député sortant Jean Proriol, élu sans interruption depuis 1978. Joint au téléphone, il ne souhaite pas s’exprimer pour l’heure « J’attends que les choses se décantent », nous a-t-il déclaré. Faut-il y voir une décision personnelle, un choix de succession, ou un simple arbitrage, les prochains jours devraient certainement nous éclairer.
Du coté des militants on sent une véritable tension sur ce sujet qui devient chaque semaine un peu plus brûlant. Dans tous les cas, la droite quelque soit le résultat des présidentielles, va devoir livrer une bataille très serrée qui pourrait voir le retour de la gauche sur cette circonscription (dernier épisode en 1976 avec l’élection de Louis Eyraud). Cela pourrait faire des heureux à gauche comme à droite selon les candidatures !