Les retraités dans les rues du Puy pour combattre l’austérité…

La CGT et la FSU ont appelé les retraités à se rassembler devant la préfecture du Puy-en-Velay mardi matin, pour ensuite manifester jusqu'au siège du MEDEF. Les syndicats revendiquent, entre autre, la fin du gel des pensions et l'amélioration du pouvoir d'achat des retraités, avec l'indexation des pensions sur l'évolution des salaires et un minimum de retraite équivalent au SMIC pour tout retraité ayant une carrière complète…

La situation des retraités, tant du privé que du public, ne cesse de se dégrader depuis plusieurs années. C’est le constat des syndicats CGT et FSU qui ont organisé mardi au Puy-en-Velay, un rassemblement devant la préfecture, avant un défilé jusqu’au siège du MEDEF pour défendre le pouvoir d'achat, menacé par le gel des pensions, la réforme des complémentaires ou encore l'évolution du service public « Il ne faut pas laisser se poursuivre la dégradation du pouvoir d’achat des retraités, de leurs droits et garanties en matière de retraite et de protection sociale » a expliqué Odile Maurel, secrétaire de la CGT43 retraités. Elle juge « Inacceptable que 10 % des retraités vivent sous le seuil de pauvreté, que 7 % des retraités âgés de 60 à 69 ans occupent un emploi en 2012, un chiffre qui a doublé depuis 2006 ».

Des pensions au niveau du SMIC…

Les retraités veulent que le minimum de pension se situe au niveau du SMIC pour une carrière complète, ils souhaitent la création d'un droit à prestation universelle de compensation de la perte d'autonomie quel que soit l'âge. Tous demandent un meilleur accès aux soins, car un grand nombre de médicaments ne sont plus remboursés. Il est également important pour eux de diminuer les dépassements d'honoraires pour que tout le monde puisse se soigner. Il y a aujourd’hui des retraités qui ne veulent plus se soigner car cela coûte trop cher. En Haute-Loire,  la retraite moyenne est de 850 euros contre 1 200  euros au niveau national, et on estime que 80  % des Altiligériens vivent en dessous du seuil de pauvreté.