Nicolas Sarkozy a déclaré dimanche soir à la télévision qu’il ne laisserait « pas tomber les gens de Lejaby ». Il a précisé s’être penché sur le dossier aux côtés du Premier ministre François Fillon, et il a formulé l’espoir qu’une solution soit trouvée « dans quelques jours » pour sauver le site de production de l’usine d’Yssingeaux...
Rappelons que le ministre et maire du Puy-en-velay Laurent Wauquiez se penche sur trois offres de reprises qu’il qualifie de sérieuses, il a eu l'occasion d'en informer les salariées de Lejaby vendredi dernier, Arnaud Montebourg joue la carte du soutien en cautionnant le projet d’Assya Hiridjee, co-fondatrice de la collection Princesse Tam Tam, et qui a l’intention de créer une nouvelle marque française de lingerie féminine. En attendant, les salariées de l'usine de production continuent d’occuper l’usine d’Yssingeaux en attendant une offre concrète de reprise. Elles attendent de voir ce que donneront les annonces faites vendredi par le ministre Laurent Wauquiez et le socialiste Arnaud Montebourg, et elles comptent bien continuer leur combat pour sauver leur emploi. L'affaire est devenue depuis quelques jours une affaire politique, elle est aujourd'hui une affaire d'Etat...
Les salariées écrivent à nouveau à Nicolas Sarkozy...
Les salariées de Lejaby restent mobilisées après les annonces faites vendredi dernier à Yssingeaux, et l’engagement pris par le président de la République lors de son allocution télévisée. Dans une lettre qui lui ont adressé hier, ils précisent qu’ils attendent des actes concrets et pas seulement des promesses. Ils demandent le relèvement de la prime légale de licenciement à la hauteur de la prime de précarité, et la préretraite à partir de 55 ans pour que les salariés licenciés ne se retrouvent pas au RSA avant l’âge de la retraite.