Des surveillants de la maison d'arrêt du Puy ont observé un piquet de grève lundi, dans le cadre du mouvement de grève national pour dénoncer la violence qui monte au sein des lieux de détention. Une occasion pour eux de dénoncer un manque de moyens après l'agression de surveillants jeudi dernier par un détenu islamiste à la maison d'arrêt de Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais…
La grogne du terrain dans nombre de prisons en France, et notamment au Puy-en-Velay, où un mouvement s'est formé lundi, devant la maison d'arrêt par des surveillants, dans le cadre du mouvement national qui s’est déclenché après l'agression de surveillants jeudi dernier par un détenu islamiste à la maison d'arrêt de Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais. Les syndicats de gardiens de prison dénoncent la violence et des incivilités qui gagnent du terrain dans les lieux de détention « On veut montrer à tout le monde que la coupe est pleine, et qu'à un moment où un autre il va falloir réagir. Les surveillants en ont marre de se faire agresser toute la journée. On est confronté à moindre mesure au Puy-en-Velay, mais on est confronté à des incivilités, des injures. C'est le lot quoitidien de tous les collègues », nous expliqué Mr Benoit, représentant syndical UNSA-UFAP. La solidarité est donc de mise au Puy-en-Velay, même si les surveillants ne rencontrent pas autant de difficultés que dans les grands établissements pénitentiaires. La prison du Puy-en-Velay dispose de 27 personnes au niveau de la surveillance. Il y a 40 détenus aujourd’hui pour 35 places.