Sénatoriale partielle : 3 candidats pour le poste de Jean Boyer…

L’échéance arrive à grands pas…Celle qui concerne l’élection sénatoriale partielle destinée à remplacer Jean Boyer, qui a démissionné de son poste à l’automne dernier, comme il l’avait annoncé. Elle aura lieu ce dimanche 25 janvier. Ils ne seront que trois à briguer les suffrages des grands électeurs : Olivier Cigolotti (UDI-Nouveau Centre) qui reçoit le soutien du sénateur sortant, mais aussi des parlementaires de la Haute-Loire, et du président du Conseil général. Eric Reynaud (divers droite) qui réside en Haute-Loire, mais qui exerce son métier d’informaticien à Paris, et Annie Mangiaracina (PS), ancienne adjointe de Robert Valour à Monistrol/Loire…

Les dés sont jetés ! Il n’y a que trois candidats à l’élection sénatoriale partielle de ce dimanche 25 janvier, une élection destinée à remplacer Jean Boyer, qui a démissionné de son poste le 3 novembre dernier, comme il l’avait annoncé. C’est bien moins qu’en 2011 où l’on comptait 9 candidats, où il y avait, certes, deux sièges à pourvoir, et 5 en 1998, pour l’élection sénatoriale partielle organisée après le décès de Régis Ploton. Ceux qui solliciteront les suffrages des 728 grands électeurs cette année seront Olivier Cigolotti qui défend les couleurs de l’UDI-Nouveau Centre, et qui reçoit le soutien du sénateur sortant, dont il est suppléant, mais aussi des parlementaires de Haute-Loire, Gérard Roche, Jean-Pierre Vigier et Laurent Wauquiez, et du président du Conseil général, Jean-Pierre Marcon. A droite, il y a également Eric Reynaud qui affiche l’étiquette Divers droite. C’est un informaticien qui travaille trois jours par semaine à Paris, et qui réside en Haute-Loire (il est originaire de Barges). On se souvient qu’il avait déjà été candidat à l’élection sénatoriale de 2011 (il avait recueilli 5 voix avec 0,71% des suffrages). Le 3è candidat est une femme, puisqu’il s’agit d’Annie Mangiaracina. C’est la candidate du PS pour cette élection. Elle avait été adjointe de Robert Valour à Monistrol/Loire, entre 2008 et 2014. Toutes les autres formations politiques ont décidé de ne pas présenter de candidats pour des raisons qui leurs sont propres.

Jean Boyer, « Avocat du territoire » durant de longues années…

Après 13 ans de bons et loyaux services, Jean Boyer a décidé de mettre un terme à son mandat de sénateur. Il a décidé de passer le relais avec le sentiment du devoir accompli « Élu en 2001, je suis fier d’avoir porté les couleurs de la Haute Loire au Sénat  et d’avoir concrétisé  quelques décisions fortes  comme l’ouverture des Zones de Revitalisation Rurale aux Communautés de Communes. Ma présence parmi les trois représentants du Sénat à la Commission Nationale des Pôles d’Excellence Rurale a permis d’être, je crois utile à La Haute-Loire », avait t-il précisé, en octobre dernier. Jean Boyer, membre de la Commission des Élus de la Montagne, a été cosignataire de nombreux amendements, dont celui qui a favorisé le doublement de la dotation superficie à l’hectare afin que la Dotation Globale de Fonctionnement des Communes situées en Zone de Montagne soit améliorée « Je ne veux pas émettre une litanie d’actions, mais simplement rappeler que j’ai concentré mes efforts sur tous ce qui pouvait aider notre Département. Je quitte ce Mandat qui m’a passionné pendant treize ans et au cours duquel j’ai essayé d’être un Avocat de nos Territoires ». Jean Boyer pense à l’avenir, et veut résolument rester optimiste « Notre Département comme notre Pays doit retrouver des raisons d’espérer, c’est notre devoir envers la Jeunesse. Je souhaite que la République retrouve sa place et qu’elle chasse tout ce qui peut diviser ou opposer les Français entre eux. La facilité est toujours d’accuser l’autre, ne tombons pas dans ces pièges qui ne débouchent sur rien ». Cette déclaration faite il y a quelques mois, reste plus que jamais d’actualité « Européen convaincu, je souhaite que les futures générations politiques ne se servent pas de l’Europe comme un bouc émissaire de ce qui ne va pas mais d’une occasion pour la France de redevenir un grand Pays au sein de cet ensemble. Certes, tout ne fonctionne pas très bien, mais La France dans l’Europe sera toujours plus forte que repliée sur  elle-même ». En attendant, Jean Boyer tire sa révérence avec cette phrase « Je suis devenu Sénateur en Homme Libre et je souhaite partir en Homme Libre. Mon parti a toujours été celui de La Haute-Loire, je lui suis resté fidèle et elle me l’a toujours rendu ».