Le Comité départemental de suivi du loup s'est réuni mardi en préfecture afin de faire le bilan de la mise en œuvre du Plan national loup, et de faire le point sur les mesures mises en place pour la protection des troupeaux. L'animal a fait 12 000 victimes l'an dernier en France, et deux en Haute-Loire. Ce sont essentiellement des troupeaux d'ovins qui ont été touchés. Le Plan national qui est décliné sur le département vise à faire en sorte que les éleveurs subissent le moins de pertes possible...
C'est dans un climat plutôt serein que s'est tenue mardi en préfecture la réunion du Comité départemental du suivi du Loup. Autour de la table du préfet, se trouvaient les représentants du Conseil départemental, de la Chambre d'Agriculture, de la FDSEA, des JA, des organismes de défense de l'environnement, des services de l'Etat, et bien sûr des éleveurs. L'occasion de faire le bilan de l'année 2017 en France et en Haute-Loire, et de mettre l'accent sur le nouveau Plan loup financé à hauteur de 23 millions d'euros au niveau national, et de 100 000 euros au niveau départemental. Ce sont principalement les troupeaux d'ovins qui ont été la proie des loups l'an dernier, le prédateur a fait 12 000 victimes au niveau national, et deux en Haute-Loire fin 2017, sur les communes de Saint-Etienne du Vigan, et la Beysseyre Saint-Marie où la responsabilité du loup n'a pas été écartée. Le Plan loup qui propose des mesures de protection des élevages, mais aussi, dans des cas bien précis, l'abattage du loup à travers des tirs défensifs ou renforcés, a pour but d'accompagner les éleveurs afin qu'ils puissent épargner leurs troupeaux. De nouveaux zonages d’aides à la protection des troupeaux ont d'ailleurs été définis par arrêté préfectoral le 28 février dernier. Parmi les mesures sont-ils peuvent bénéficier, il y a les filets de protection, la mise à disposition de chiens de protection, un accompagnement technique pour aider les éleveurs à mieux se protéger, il existe même une brigade loup qui peut-être réquisitionnée à la demande du préfet de Région. 80% des aides allouées aux éleveurs sont liées au gardiennage, 10% aux parcs de matériels électrifiés, et 10% aux chiens de protection. A noter que des crédits d'urgence peuvent être débloqués pour des éleveurs qui ne se trouvent pas forcément dans les zonages définis sur le territoire. Il faut préciser que le Plan loup se décline en 7 mesures pour mieux connaître l'espèce, pour protéger les troupeaux face aux attaques, pour protéger l'espèce, pour aider les éleveurs à se défendre en cas d'attaque, ou encore pour soutenir l'élevage et le pastoralisme dans les zones de présence du loup.
Les principaux acteurs réunis autour du préfet pour évoquer la réunion du Comité départemental loup...