Une bouffée d'oxygène pour le développement du territoire...

Cette journée de jeudi a été importante pour la Communauté de communes du Mézenc et le Conseil général de Haute-Loire, puisque l'on a procédé en préfecture à la signature de deux Pôles d'Excellence Rurale (PER) permettant de financer les projets de valorisation du patrimoine bâti et naturel du massif du Mézenc, et ceux concernant le Domaine du Sauvage en Margeride. Le préfet Denis Conus a déclaré qu'il s'agissait d'un aboutissement et d'un nouveau départ pour les élus porteurs de projets qui contribuent à développer le tourisme et l'économie du territoire.

700 demandes de PER ont été déposées en France, 300 ont été retenues au final, les deux qui ont été validées en Haute-Loire vont permettre de maintenir et diversifier les activités économiques et touristiques dans le secteur du Mézenc et de la Margeride. Dans le premier cas, plus d'1,2 millions d'euros vont être débloqués, ils vont permettre de réhabiliter le patrimoine bâti dans le secteur de Chadron, d'installer un artisan d'art dans le presbytère de Saint-Martin de Fugères, on parle également de la création de la Chaumière des saveurs et de l'artisanat à Moudeyres. Dans le deuxième cas, c'est une enveloppe de 500 000 euros qui sera attribuée pour le financement des travaux réalisés au Domaine du Sauvage qui s'étend sur 750 m2, c'est la carte du toursime qui va être jouée avec la création d'une auberge de gîtes, on trouvera sur place un point de vente des produits régionaux , des activités de pleine nature, on en profitera également pour développer l'accueil des touristes et des pélerins de Saint-Jacques de Compostelle.

Le Sénateur Jean Boyer faisaient partis des élus conviés à la signature des PER pour lesquels il s'est particulièrement investi au niveau national en temps que membre de la Commission nationale de présélection des Pôles d'Excellence Rurale " J'ai fais des PER mon cheval de bataille, et je me suis passionné par celui du Mézenc. J'ai défendu des initiatives de projets, pas des opérations de guichet ! ". De son côté, Gérard Roche, président du Conseil général de Haute-Loire, a rappelé que les projets en question n'auraient pu voir le jour sur le département sans les PER, et que leurs existences étaient déterminantes pour l'avenir du territoire. Il a souligné les efforts consentis au niveau national par le Sénateur Jean Boyer pour défendre les projets définis sur le département de la Haute-Loire.