Le Conseil départemental de la Haute-Loire, l'Etat, et la Fédération française des motards en colère ont signé vendredi une charte qui favorise la sécurité des deux roues dans l'aménagement, l'entretien, et l'exploitation des routes. En Haute-Loire, les cyclomotoristes ont été impliqués dans 12,7% des accidents corporels entre 2013 et 2017. Il y a eu deux victimes d'un accident mortels...
La vulnérabilité des usagers de deux roues motorisés reste une préoccupation pour les autorités publiques. On a eu l'occasion de le rappeler vendredi à l'Hôtel du Département, à l'occasion de la signature de la charte relative à la prise en compte de la thématique de la sécurité spécifique aux deux roues motorisés, dans l'aménagement, l'entretien et l'exploitation des routes. Autour de la table, le préfet de Haute-Loire, Yves Rousset, le président du Conseil départemental, Jean-Pierre Marcon, et les coordinateurs de la Fédération française des motards en colère de la Haute-Loire, Richard Col et Jean-Louis Giroux. Il s'agit de mieux faire connaître les spécificités et les contraintes de circulation des deux roues, et de s'assurer de leur prise en compte par les aménageurs, les gestionnaires, et les exploitants des routes du département, dans le respect de la règlementation des normes en vigueur. Plusieurs enjeux ont été fixés dans les quatre ans à venir à travers la charte, et notamment l'amélioration de la sécurité des déplacements en deux roues sur les routes départementales. Il s'agit également de sensibiliser les entreprises qui interviennent au niveau des chantiers routiers. Des actions de prévention sur les comportements des cyclomotristes vont être réalisées pour réduire le nombre d'accidents, des interventions vont être réalisées sur les obstacles latéraux pour réduire la gravité des accidents. Il faut rappeler que la seule protection des usagers de deux roues réside dans leur casque et vêtements. Entre 2013 et 2017 les cyclomotoristes ont été impliqués dans 12,7% des accidents corporels. La part des tués a été faible (2 sur 91). Ils ont tout de même représentés une part non négligeable des blessés (12,9%). Les motocyclistes sont surexposés au risque d'accident, car à distance parcourue équivalente, ils ont 20 fois plus de risque d'être tués qu'un automobiliste. Il faut préciser que la Fédération française des motards en colère participera à une cellule de veille pilotée par l'Etat et le Conseil départemental, dans le but, notamment, de recenser les dangers ressentis liés aux équipements et signalisations en place sur la voie publique, et de répondre, si nécessaire, aux sollicitations et interrogations des exploitants de voirie sur les nouveaux chantiers, ou sur les aménagements et travaux effectués sur les réseaux existants.