Le directeur du préfet de la Haute-Loire, Frédéric Lasserre, a eu l'occasion de signer lundi après-midi une convention avec le procureur de la République Jacques Louvier et le lieutenant-colonel Jérôme Patoux, commandant le groupement départemental de gendarmerie, mais aussi le maire de Coubon, Adrien Defix, et Christine Lagier, adjointe au maire de Craponne-sur-Arzon, afin de mettre en œuvre le dispositif de participation citoyenne contre les actes de délinquance et les cambriolages. Il s'agit de signaler tous les comportements suspects aux forces de l'ordre, et de dissuader d'éventuels malfaiteurs...
6 communes de Haute-Loire sont concernées par le dispositif de participation citoyenne : Saint-Just Malmont, Sainte-Florine, le Monteil, Blavozy, Coubon, et Craponne/Arzon. Les deux dernières viennet d'ailleurs de signer une convention en préfecture, avec le directeur de cabinet, le procureur de la République, et le commandant du groupement départemental de la gendarmerie. Le concept vise à développer un comportement de nature à mettre en échec la délinquance, les habitants volontaires ayant pour mission de signaler aux forces de l'ordre des comportements suspects qu'ils auraient pu constater dans la commune. Le dispositif portait auparavant le nom de " Voisin vigilant ", et il contribue à faire baisser le sentiment d'insécurité. Il est également dissuasif, car des panneaux signalent la mise en place du dispositif. Il consiste à mettre en place une chaîne d'alerte entre le référent d'un quartier et les acteurs de la sécurité. C'est un dispositif préventif destiné à compléter l'action des forces de l'odre. Il ne s'agit pas de faire du voyeurisme ou de créer une milice, mais tout simplement de signaler des agissements suspects. Il est complémentaire à l'opération " Tranquilité vacances ", aux systèmes de vidéoprotection mis en place dans le département, et aux diverses recommandations faites régulièrement aux personnes qui s'absentent de leur domicile pour quelques jours. Avant qu'il ne soit mis en place dans d'autres communes du département, des réunions d'information doivent être proposéesà la population. En attendant, il fonctionne depuis 2006 en France. Le premier a été mis en place dans la région niçoise, selon le modèle anglo-saxon. 1300 conventions ont été signées depuis.