La SNCF a prévu dès le 1er juin prochain de fermer le week-end les guichets d’un certain nombre de gares du Languedoc-Roussillon dont certaines situées sur la Ligne des Cévennes, parmi lesquelles : Langogne, Villefort, Génolhac et Grand-Combe-La-Pise. Un nouveau coup dur pour les membres de l’Association des Elus pour la Défense du Cévenol. Ils ont décidé de se mobiliser une nouvelle fois ce vendredi 3 mai…
La décision prise par la SNCF de fermer le week-end les guichets d’un certain nombre de gares du Languedoc-Roussillon dès le 1er juin, dont certaines situées sur la Ligne des Cévennes, n’est pas du goût de tout le monde, et en particulier des défenseurs du Cévenol. Pour eux, une telle restructuration est aussi visiblement envisagée en Auvergne. Brassac-les-Mines, Arvant ou encore Langeac sembleraient dans le viseur, d’autres pourraient suivre…
L’Association des Elus pour la Défense du Cévenol, en lien avec les communes concernées, a donc décidé d’organiser la riposte, en proposant une grande journée d’actions ce vendredi 3 mai. A l’image des rassemblements organisés en novembre dernier simultanément à Nîmes, Miramas et Arles qui avaient réuni un millier de personnes pour protester contre la limitation du Cévenol à Nîmes, des manifestations successives seront programmées ce jour-là dans toutes les gares desservies par le Cévenol.
Pour l’Association des Elus pour la Défense du Cévenol, il convient de se mobiliser pour empêcher ces fermetures qui marqueraient une sévère détérioration de la qualité du service public ferroviaire dans les territoires ruraux. Elles seraient pénalisantes pour les usagers, les communes concernées….et pourraient menacer l’avenir du Cévenol et celui d’un certain nombre de circulations sur la ligne des Cévennes. Cette décision de fermer un certain nombre de guichets aboutirait à une nouvelle détérioration du service public ferroviaire en particulier sur la ligne des Cévennes alors même que le parcours du Cévenol est désormais, depuis l’automne dernier, limité à Nîmes au lieu de Marseille auparavant « Si l’objectif est de développer les ventes par internet, force est de constater que tout le monde n’est pas égal devant l’accès au numérique aussi bien en termes d’équipement personnel que de couverture surtout dans des territoires montagneux comme ceux du Massif-Central. Il s’agit donc là d’une mesure discriminatoire qui remet profondément en cause le principe d’égalité devant le service public », précise t’on dans un communiqué adressé à notre rédaction « La fermeture des guichets entraînera de facto une baisse de la fréquentation des trains sur les lignes concernées, comme cela a été constaté dans toutes les gares amputées de leurs guichets. Une telle mesure sera pénalisante notamment en termes de fréquentation touristique pour les territoires concernés, tous ruraux. C’est là le principe de l’égalité des territoires qui est remis en cause ».